Description
Le retour d’expérience sur les catastrophes environnementales montre que, au-delà de l’organisation des secours, des soins de première urgence et de la réparation des dommages environnementaux et sanitaires les plus visibles, des conséquences différées sur la santé humaine et l’environnement peuvent être redoutées. Des substances dangereuses peuvent être disséminées et se retrouver, plusieurs mois après un accident, dans les eaux, sur les sols et sur les végétaux et, par voie de conséquence, dans l’alimentation humaine ou animale (eau, cultures, élevages, etc.) à des concentrations telles qu’elles peuvent constituer un risque pour la santé humaine.
De telles contaminations peuvent alors nécessiter la prise de mesures de gestion immédiates, telles que la restriction des usages de certaines zones, la restriction des usages de l’eau potable, le retrait du marché de certaines denrées alimentaires, l’abattage d’animaux dans les élevages contaminés et la destruction des aliments impropres à la consommation, ainsi que des actions de suivi ou de réhabilitation des compartiments environnementaux (eaux, sols) et des écosystèmes.
Compte tenu de l’importance d’une prise en compte précoce et globale des conséquences prévisibles des événements accidentels d’origine technologique sur les populations humaines sensibles et sur les milieux agricoles, faunistiques et floristiques, la mise en œuvre d’une organisation efficace en situation post-accidentelle des services de l’état pour la gestion des situations de contamination durable s’impose.
Version 2012
© Ministère en charge de l'environnement